6 novembre 2016

Des bas, des hauts, il y'en a partout ...

En ce moment j'ai vraiment l'impression d'être retournée à ce stade que j'avais adoré les premiers jours après la rupture (allez je suis sûre que ça vous avait aussi manqué), la schizophrénie.


Fig 1. CQFD

J'oscille entre des moments où je suis super heureuse et d'autres où j'ai l'impression que j'ai pas mérité toute cette tristesse et que la vie c'est vraiment dégueulasse quoi. Parfois je me sens tellement forte et indépendante que je me dis que je pourrais partir seule à l'autre bout du monde (où de l'autre côté de la Manche c'est déjà pas mal) et deux heures après j'ai l'impression que même m'occuper de mon chat c'est insurmontable.

Fig 2. Dessin périmé depuis le 29/02

Je sais qu'une relation de 9 ans ça s'oublie pas comme ça et qu'en devenant adulte avec mon ex j'ai peut être légèrement zappé la partie "t'apprends à vivre toute seule comme une grande sans papa/maman".

Je crois que j'ai tout fait à l'envers. Je me suis installée avec mon copain à l'âge où tous mes amis prenaient leurs premiers appartements seuls comme des grands.

Et maintenant je me retrouve solo alors que tout le monde s'installe, se marie ou fait des marmots.



J'ai toujours eu une putain de culpabilité de m'être mise en couple à 17 ans. Je pense que j'avais déjà des prédispositions à la schizophrénie. Quand j'intellectualisais ma relation, je me disais qu'elle était vouée à l'échec parce qu'on était trop jeunes, qu'un jour il on aurait envie de connaître d'autres personnes, d'avoir d'autres histoires d'amour, et qu'il aurait mieux valu qu'on attende quelques années de plus avant d'officialiser notre couple.

Pourtant j'étais bien. On était bien. Un jour j'en ai discuté avec une amie qui m'a dit qu'il fallait plutôt que je vois ça comme une chance, que c'était des années supplémentaires avec lui que la vie m'avait offertes, et qu'au lieu de refaire l'histoire 106 ans je ferais mieux d'en profiter parce que c'était comme ça et puis c'est tout.

Fig 3. Ok en vrai le quotidien ça ressemblait plus à ça

Aujourd'hui je ne regrette plus cette histoire. On s'est aimés à 17 ans, on a fait un bout de chemin ensemble avant que nos routes ne se séparent. On a passé de belles années l'un avec l'autre. Je pense que si aujourd'hui je commence à tourner la page c'est parce que je n'ai pas de regrets. La vie de couple ne m'a pas rendu amère, soumise ou plus fragile.

J'ai eu la chance de vivre avec un garçon qui me respectait, soutenait mes projets, me rembarrait quand j'en avais besoin, prenait soin de moi quand j'en avais aussi besoin. J'ai pas eu à me remettre d'années d'indifférence ou d'humiliation.

Il m'a laissé dans l'état dans lequel il m'a trouvé à 17 ans, en un peu plus grandie et un peu moins utopiste.



Je vous promets qu'en écrivant cet article je suis passée par tous les stades décrits au premier paragraphe. Là je le termine en mode optimiste de la vie, no pain no gain, alea jacta est, holà que tal (cherchez l'erreur).

Mais si demain je vous écris un article au bord du suicide ne vous inquiétez pas. On se soigne.

2 commentaires:

clém a dit…

Rien ne va plus ...t as fait une faute 😂

Leah Pearl a dit…

et pas qu'une ! rien n'va plus ma pauv'dame !

Enregistrer un commentaire

Dernières humeurs

Vous en voulez plus ?