25 août 2016

Si six scies scient six cyprès, six cent six scies scient..?

Fig 1. Moment de régression passagère 


1, 2, 3, j'ai quitté chez moi,
4, 5, 6 je rentre à Paris


(oui pour la rime on prononce Pariss', comme le Comte dans Roméo et Juliette CQFD)


J-3 avant le retour à la réalité et à la grisaille parisienne (comment ça il fait beau ?). Mais avant ça, voici le bilan de cette sixième semaine.

Globalement, cette semaine a été l'une des plus compliquées depuis le début, mais paradoxalement je pense que c'est celle qui m'a fait le plus avancer. C'est marrant parce qu'à chaque fois que ça va mieux j'ai vraiment l'impression que je vais plus jamais replonger, alors que l'expérience des dernières semaines m'a prouvé le contraire mainte et mainte fois (et plouf!).

Fig 2. Y'a pas que moi qui ait pris un plat cet été #JO2016

Mon cerveau doit être vraiment borné, je crois qu'il est aujourd'hui du niveau de celui d'un gamin de 5 ans : vous voyez les grosses crises au supermarché pour un paquet de dragibus qui durent 2 heures et se répètent toutes les semaines même s'il a intégré le fait que les bonbons c'était no way...? Voilà.

Il a donc fallu ces derniers jours accepter que j'avais (légèrement...) brûlé ou du moins sous-estimé certaines étapes dans le processus de deuil de la relation, et donc revenir un peu en arrière pour pouvoir vraiment avancer. Comme je l'expliquais ici, j'ai vraiment eu un déclic en écoutant l'émifion sur le chagrin d'amour, et je conseille à toute personne en pleine rupture de prendre le temps de s'y intéresser deux minutes.

Cette semaine est donc celle où j'ai commencé à lâcher prise et à réaliser que ça allait prendre du temps avant de digérer ces neufs dernières années. Pas dans le sens où je regrette quoi que ce soit, mais plutôt qu'il allait falloir faire une croix sur des centaines d'habitudes et en fait quelque part réapprendre à vivre sans lui (même si je crie au monde entier que je suis une fille in-dé-pen-dan-te depuis des années).

Fig 3. Allez c'est parti on y croit.
En vérité je crois que je n'avais pas réalisé l'ampleur du phénomène, même si tout le monde me répétait depuis six semaines que quand même 9 ans et demi ça s'oublie pas comme ça (à part si on s'appelle Kate Winslett et qu'on joue dans Eternel Sunshine of the Spotless Mind... #spoiler).

Aujourd'hui j'ai conscience du chemin qu'il me reste à parcourir. J'ai laissé toutes mes rancœurs et mon ressentiment sur le bord de la route, ils étaient de toutes façons trop lourds à trimbaler.

Je ne compte pas reprendre ma vie là où je l'avais laissée mais tracer un nouvel itinéraire différent, et me laisser guider uniquement par mes propres désirs et intuitions.



Bonne route à tous <3



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