25 juillet 2016

C'est mon chat, ma bataille, fallait pas qu'il s'en aille...


Fig 1. Chat-thon
Avant je disais tout le temps "mon mec, son chat c'est sa vie" ou "de toutes façons il l'aime plus que moi" ou encore "il pourra jamais me quitter parce qu'il voudra pas quitter le chat". Ah ah ah (rire jaune).

Ce chat, on l'a depuis quatre ou cing ans. On vivait ensemble et on avait déjà un lapin depuis deux ans quand on a décidé de l'adopter. C'est moi qui suis allée le chercher chez une copine à 1h30 de route (et 1h30 de route avec des miaulements non stop de chaton stressé c'est un sacré exploit!). Le deal pour prendre un animal de plus, c'était qu'il devait s'occuper du chat (bouffe, litière, pipis sur le canapé) et moi du lapin (bouffe, litière, et tapisserie machouillée).

Dès le premier jour, le chat (qui est en fait une chatte, mais on dit tout le temps "le chat") est tombé follement amoureux de mon ex. Il venait tout le temps s'endormir sur ses genoux, sur son dos, sur ses pieds, sur son ventre... Le coup de foudre fut réciproque puisque monsieur passait sa vie à caresser le chat, gratter le cou du chat, prendre des photos du chat, jouer avec le chat. Bref j'étais jalouse comme un pou et du chat, et de mon ex, moi qui n'avait droit qu'aux pipis sur le canapé !

Bref, l'un des premiers sujets qu'il a abordé après m'avoir dit qu'il ne voulait plus vivre avec moi (= euphémisme pour dire "je te quitte" hein mais c'est censé être moins dur à entendre !) ça a été LE chat. J'avais jamais réfléchi sérieusement à ce qu'il adviendrait de ce petit être à quatre pattes et une queue en cas de séparation, mais je me suis entendue répondre (et de façon assez vindicative il faut l'admettre !) :

"Non mais je t'arrête tout de suite (au cas où il comptait s'enfuir en courant avec le chat je suppose), ce chat, il est pucé à mon nom (c'est ça d'être une fille organisée qui s'occupe de tout l'administratif depuis dix ans), j'ai payé tous ses soins chez le vétérinaire et quasiment toutes ses croquettes et sa litière depuis 5 ans (c'est ça d'être une fille qui gagne plus que son mec) et j'ai gardé toutes les factures pour le prouver (là c'était un coup de bluff j'avoue !) alors si tu veux te battre pour le chat, on peut se battre, mais t'as AUCUNE chance!"

J'ai tout de suite compris au regard plein de tristesse qu'il m'a lancé qu'il ne comptait ni se battre, ni me priver de mon chat.

Fig 2. Chat-tôt
Depuis qu'il est parti, mon chat et moi, on passe notre vie ensemble. Les premiers jours je l'ai pourri gâté comme on ferait avec un gosse après un divorce pour moins se sentir coupable, j'ai partagé mes bouts de viande avec lui, je l'ai laissé lécher les assiettes sales (plus personne ne voudra manger chez moi après ça!), j'ai pris sur moi pour pas le virer quand il mettait 15 minutes (oui 15 minutes montre en main) à faire du tam tam sur mes genoux avant de s'installer...

Je me sens toujours un peu coupable de le garder égoïstement alors que je serai clairement pas son premier choix s'il devait décider lui même, mais honnêtement, sa présence est un vrai réconfort au quotidien.

Ma Douchka, même avec son caractère d'ado rebelle jamais reconnaissant de rien, c'est mon antidépresseur naturel, ma bouilloire qui me tient chaud dans le lit, mon gros bébé chat qui me léchouille les pieds et me fait des bisous esquimaux (si si je l'ai dressée pour!).

Fig 3. Chat-bada-bada
(Et puis bon c'est lui qui a décidé de nous quitter hein alors on va pas le plaindre trop longtemps hein !)

2 commentaires:

Unknown a dit…

Les animaux ... Grande question dans la séparation. On a trois chats et un chien ...

Unknown a dit…

Je suis d'accord, les animaux sont de vrais antidépresseurs !

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