22 juillet 2016

7 conseils pour affronter les 7 premiers jour après une rupture

Aujourd'hui c'est vendredi, j'ai survécu à la première semaine du reste de ma vie, c'est l'occasion de faire un bilan et de revenir sur ces premiers jours difficiles, en vous donnant les petits trucs qui m'ont aidé à tenir (sans prendre 10kg et 10 ans d'un coup).

1) Être entouré(e )


Fig 1. Chamallow, le retour 
Ce conseil s'applique avant tout aux personnes qui sont en encore couple (sinon c'est déjà peut être trop taaaard). Ne délaissez pas vos amis/votre famille sous prétexte que maintenant que vous avez trouvé votre moitié plus aucun terrien ne trouve grâce à vos yeux ou n'arrive à son petit orteil. C'est trop risqué de parier sa vie sociale sur une seule et unique personne (un accident de cagole ou d'hélicoptère est trop vite arrivé !). C'est déjà important pour son équilibre de continuer à voir ses proches quand on est casé, mais une fois seul, c'est juste une question de survie. Alors chérissez votre entourage tous les jours de votre vie, ils vous le rendront bien s'il vous arrive des emmerdes. Et si vous les avez mis de côtés et que vous venez de vous faire larguer... vous pouvez toujours investir dans une boîte de 18kg de macarons à offrir et prier pour que le ciel (et vos semblables!) vous pardonne.


2) Accepter l'aide que l'on vous propose


C'est pas tout d'avoir des gens autours de soi, il faut aussi savoir admettre devant eux que ça va pas, et ne pas hésiter à abuser un tout petit peu de leur aide (sachant qu'on parle ici des 7 premiers jours pas des 7 premiers mois hein ! Même l'amitié a des limites !). Si on vous propose de rester manger/dormir/faire un ping-pong/descendre 8L de mojitos et que la seule autre option qui se présente à vous c'est de rentrer pleurer toute la soirée sur votre sort, acceptez la main (et la raquette de ping-pong) que l'on vous tend. C'est pas toujours facile d'assumer le rôle de l'ami(e) boulé(e) largué(e) et on a parfois l'impression d'être de trop (trop envahissant, trop dépressif, trop inutile), mais la meilleure façon d'aller mieux, c'est d'avancer accompagné (la famille ça marche aussi!).


3) Mettre de l'ordre dans sa vie (et dans son appart!)


Fig 2. Ménage = marathon chez moi
Personnellement j'avais déjà lourdé mon boulot dans lequel je me sens mal depuis un moment quand celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcé-le-nom m'a lourdé à son tour, mais sinon ça aurait été l'occasion de dire "STOP" à cette routine de merde une bonne fois pour toute. Dans une semaine mon préavis de démission se termine et une nouvelle-nouvelle-vie commence (elle va nous faire le coup de la nouvelle vie combien de fois celle-là?). Une rupture, c'est l'occasion de remettre en question le fil de son existence et de retrouver le sens des priorités. Commencez par changer ce qui va pas dans ta vie et ça ira beaucoup mieux (proverbe du turkménistan kaboul).  Attention cependant aux décisions trop spontanées prises sous le coup de la dépression initiale ! Dans le doute, mettez d'abord de l'ordre dans votre appartement, l'environnement joue énormément sur le moral, les retours chez vous le soir seront beaucoup moins difficiles si vous êtes contents de retrouver un cocon rangé qui sent bon.


4) Accepter de ne pas aller bien tout de suite


Si comme moi vous arrivez assez vite à sortir de votre état de liquéfaction post-rupture (on en parlait ici) vous risquez ensuite d'avoir du mal à admettre que finalement le lendemain ça va un peu moins bien, et le contre-coup n'en sera que plus difficile. Les premiers jours après une rupture, le moral risque d'être en dent de scie, on peut souffrir de schizophrénie transitoire, mais même si on fait 3 pas en avant et 2 pas en arrière, globalement on avance. Donc on arrête de se flageller si ça va pas, on se force pas à sourire toute la journée si on en a pas envie. Tout vient à point qui sait attendre (proverbe nord coréen). Je pense qu'après la rupture, il y a des étapes par lesquelles il faut passer, si on en brûle quelques unes ou qu'on refoule sa tristesse au lendemain, on risque de finir dépressif ou névrosé !


5) Garder une bonne hygiène de vie


Si comme moi vous avez été élevés dans le cliché des films américains de la fille plaquée qui se nourrit de glace fondue et de chips goût chamallow mayonnaise, j'ai personnellement survécu (mais je vous jugerez pas si vous faites autrement ! tant que ça dure pas 6 mois !) en essayant d'adopter un rythme de vie plus sain, en me mettant boulimiquement au running (voir ici) et en mangeant des aliments que je ne regretterai pas le lendemain. Ça permet d'augmenter un petit peu l'estime qu'on a de soi  (sachant que notre côte de popularité auprès de nous même flirte avec celle de François Hollande c'est pas négligeable), de se reprendre en main, puis commencer un rééquilibrage alimentaire ou un régime quand on a pas faim c'est quand même plus facile non ?


Fig 3. Dédicace à qui de droit (il se reconnaîtra!)

6) Trouver de nouveaux centres d'intérêts


Pour éviter de broyer du noir en cogitant plus que de raison, il est bon de s'occuper l'esprit avec d'autres activités, aller au musée, mater un film, faire du shopping ou du ski de fond (par 32° c'est plus compliqué mais pourquoi pas !). Vous allez avoir beaucoup plus de temps en soirée et le weekend maintenant que vous vous êtes débarrassée de celui/celle qui vous collait quand même pas mal (il faut le dire !). Vous allez pouvoir vous entraîner à ce solo de flûte piccolo (si si c'est un instrument qui existe mais il vaut mieux éviter de vous vantez d'en faire quand vous signez votre bail) qui part tellement dans les aiguës que les boules kyes sont obligatoires, tricoter un plaid pour les lamas orphelins en regardant l'amour est dans le pré sans crainte d'être jugé(e), ou même vous faire des sous-vêtements en scoubidou si ça vous chante. Personnellement, commencer le blog a vraiment été l'idée du siècle (ou de la semaine dernière si on relativise un peu).


7) Ne pas lui écrire (trop) de message


Les prises de contact durant la première semaine de rupture sont généralement contre-indiquées étant donné les effets indésirables qu'elles peuvent produire. On est trop impliqué émotionnellement pour tenir un discours cohérent ou utile, mieux vaut donc ronger son frein quelques jours en attendant de retrouver toutes ses capacités cognitives pour soigner ses adieux, tenter une reconquête ou planifier une vengeance. Rien de bon ne peut sortir de la première semaine (à part si on s'appelle Proust, et encore !). Pour tenir bon, je vous renvoie à la règle des 15 minutes (expliquée en long, en large et en travers ici) ou à la technique dite du substitut amical (marque déposée). Cela consiste à envoyer tous les SMS que l'on crève d'envie de lui écrire à un(e) ami(e) attentionné(e) qui se chargera de remettre les pendules à l'heure en vous répondant "NO WAY !" quand vous demanderez tout suppliant "et cette blague je peux lui envoyer ? ça fait drôle et détaché ??".



Bien sûr si vous avez d'autres techniques pour compléter cet article, n'hésitez pas à m'en faire part dans les commentaires :)

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